L’ail, pour ses 400 constituants

Il y a 5 000 ans qu’on utilise l’ail à des fins médicinales. Nos mamies en saupoudraient tous leurs plats. La valeur nutritionnelle de l’ail : 135 calories pour 100 g (27 g de glucides, 6g de protides et 0,1 g de lipides).
Ail

  • Une richesse inégalée. Chaque gousse d’ail renferme plus de 400 constituants, dont plus de 12 anti-oxydants et pas moins de 30 substances anticancéreuses identifiées à ce jour. On ne sait toujours pas quel composant est le plus actif, mais il semble que ce soit l’ensemble qui soit intéressant : sélénium, iode, vitamines, substances soufrées (allyine et ses dérivés – responsable du goût et de l’odeur !), disulfure d’allyle, quercétine, ajoène… Un « extrait » d’ail sera de toutes façons moins intéressant que l’ail aliment.
  • Une protection tous azimuts. Il abaisse la tension artérielle, réduit le taux de cholestérol, fluidifie le sang et prévient la formation de caillots sanguins, détruit virus et bactéries, s’oppose à la dégénérescence du cerveau due à l’âge, soulage les congestions, combat l’inflammation.
  • Un frein au développement du cancer. Les études portent essentiellement sur les cancers du côlon, de l’estomac, de la prostate, des poumons et du foie. Dans l’ensemble, le fait de consommer de l’ail divise par deux les risques de contracter ces types de cancer, et permet même de ralentir la progression de la maladie en cas de cancer déclaré (50 % en général, 75 % pour celui de la prostate). Les chercheurs pensent que l’ail protège de tous les types de cancer. La dose minimale pour une protection globale est d’une gousse par jour (3 g), crue.
Catégorie : Légume
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