Le Brocoli (qu’il vaudrait mieux orthographier broccoli car le mot vient de l’italien broccolo, qui veut dire « pousse de choux ») n’est pas, contrairement à une idée reçue, une invention récente due à des cultivateurs américains, mais un chou qui poussait à l’état sauvage sur les rivages de Méditerranée.
Très probablement connu des Romains, les Italiens en firent, à la Renaissance, un mets très prisé dans toutes les cours d’Europe et notamment à la table de Catherine de Médicis. Ce sont eux qui, émigrant aux États-Unis, introduiront cette ancienne variété dans le Nouveau Monde où il fut adopté et adapté avec bonheur. Traversant l’Atlantique en sens inverse, le brocoli nous est revenu ces vingt dernières années et connaît depuis un succès qui n’est pas usurpé.
Le brocoli est une plante de la famille des choux verts dont on consomme les boutons floraux. Ces derniers doivent être le plus serrés et fins possible, seule garantie contre une floraison inopinée.
Conservé dans du papier ou dans un sac plastique alimentaire entreposé dans le bac à légume du réfrigérateur, le brocoli « tient » quatre à cinq jours. Il peut être aussi congelé après avoir été ébouillanté et égoutté.
Le Brocoli, très riche en vitamines C et A
Modérément calorique (24 cal aux 100 g), le brocoli, surtout cru, est très riche en vitamine C et contient aussi de la provitamine A aux propriétés anti oxydantes reconnues. En outre, sa consommation régulière est censée prévenir certaines pathologies, notamment les cancers.