Le Céleri a fait sa première apparition en public aux jeux du cirque à Rome. On tressait dans son feuillage vert sombre la couronne destinée au vainqueur. Cette plante eut au Moyen Âge la faveur moins glorieuse mais plus utile des médecins et apothicaires comme puissant diurétique.
Dans la foulée, on attribua à « l’ache des marais » comme on l’appelait alors, des vertus avérées telle que celle de stimuler le système nerveux et d’autres plus discutables comme celle de chasser les humeurs noires de la mélancolie, de déterminer le sexe d’un enfant à naître, de soigner les maux de dent, etc.
Comme beaucoup d’autres légumes, c’est à la Renaissance que le céleri acquiert droit de cuisine. Domestiqué, amélioré, travaillé au corps, la rustique « ache des marais » donne bientôt naissance à des lignées plus racées et goûteuses : le céleri à couper, le céleri rave et le céleri branche. Il en pousse au Jardin royal à Paris au XVII e siècle. On l’utilise alors comme condiment. Ce sont les Allemands qui, au XIXe siècle obtiendront la variété qui a fait du céleri un légume courant.
Le céleri rave doit être ferme et dense, ses côtes turgescentes. Le feuillage du céleri branche doit porter beau.
Le céleri branche se conserve 3 à 4 jours dans le bac à légume du réfrigérateur. On prendra soin de l’emballer dans un papier ou un linge humide. Le céleri rave tient quelques jours de plus.
Le Céleri : un légume riche en oligo-éléments
Peu calorique (18 kcal aux 100 g), le céleri est particulièrement riche en minéraux et en oligo-éléments rares. Ses fibres facilitent la digestion et favorisent l’équilibre nutritionnel.